Première randonnée en Ardèche

Quitte à parler de randonnée, autant commencer par la première.

L'idée d'origine était simplement de partir en vacances. Puis, par souci d'économie, par manque de moyen de locomotion et par envie d'aventure, nous avons opté pour une semaine de vacances en mode baroudeurs en Ardèche. Au programme, marche et auto-stop pour parcourir les Gorges.

Plein de bonne volonté, nous nous sommes lancés, d'un pas chancelant, le coeur léger mais le sac lourd, vers l'inconnu.

Le voyage en stop c'est très bien déroulé. Après quelques apréhensions initiales, nous n'avons pu qu'être surpris en bien. A aucun moment nous n'avons attendu bien longtemps au bord des routes. La clé du succès semble résider dans le choix de l'emplacement. Il faut pouvoir être vu à l'avance, sur une portion pas trop rapide et à proximité d'un dégagement permettant le stationnement (plus de conseil sur cet excellent site : Le site des auto-stoppeurs).

La sympathie de ceux qui nous ont accueillis à bord nous a fait chaud au coeur. La plupart ont proposé de faire des détours pour nous déposer au plus près !

La randonnée à proprement parler a été excellente. L'Ardèche est un bout de pays magnifique. Le parcours fut le suivant :

Etape 1 ; Pont-Saint-Esprit --> Saint-Julien-de-Peyrolas --> Saint-Martin-d'Ardèche --> Aiguèze

Etape 2 ; Aiguèze --> Mas-de-Serret

Etape 3 ; Mas-de-Serret --> Labastide-de-Virac --> Vallon-Pont-d'Arc

L'Ardèche... ses gorges...

... ses vignes et villages...

Pour l'hébergement, nous avions opté pour la tente et le camping. Cette solution nous a permis de trouver où dormir facilement en pleine saison. Les campings "à la ferme" sont un très bon choix, un peu spartiate mais économiques et sympathiques, nous avons toujours été bien accueilli sans réversation.

Quel bilan ?

Une expérience très enrichissante. C'est notre découverte de la randonnée dans une très belle région. Au total, peu de kilomètre parcourus. La marche était difficile, n'ayant pas de contraintes et d'objectif, on a pris du beaucoup temps pour se reposer et visiter plutôt que vraiment randonner.
On a aimé cette liberté, choisir où l'on dort, où l'on va, se centrer sur l'essentiel : marcher, manger, dormir, contempler et partager. Vraiment, ce qui ressort, c'est cette impression de liberté, de détachement matériel, d'autant plus avec l'auto stop. Pas d'attaches, pas d'emploi du temps, un programme vague, sans contraintes.
L'ombre au tableau : les sacs. Trop lourds, trop encombrants. Ils se font physiquement et psychologiquement sentir. Mal aux épaules, au dos, au jambes, de la fatigue... Et surtout il est difficile de se libérer avec une telle charge sur le dos. On veut avancer, moins pour découvrir que pour finir l'étape... et poser le sac. Pas trop de détours ou d'arrêts contemplatifs. On porte un sac pour pouvoir marcher plusieurs jours, on marche pour pouvoir le poser au plus vite. Quelque chose cloche. Le sac ne favorise pas la découverte, il la bride.
Au retour, deux envies : recommencer mais en plus léger. S'ajoute pour ma part un genou fragile. Habituellement je n'ai pas mal, là je l'ai senti. Pour moi, la rando sera légère ou ne sera pas.

Pour plus de détails ; Le récit sur Randonner Léger

N'hésitez pas à consulter abondamment ce beau forum avant de partir en vadrouille. Vous éviterez de galérer en étant surchargés. La différence saute aux yeux !

Après : relax !

Avant : aïe !

A venir un article sur la cure d'allègement du sac à dos.